Présentation du projet Agria

Bonjour à tous les P-DG, investisseurs et représentants gouvernementaux de tous les pays du monde,

Messieurs Dames, quelles que soient vos raisons profondes, votre présence en ces lieux confirme au moins votre motivation à faire avancer le progrès mondial.

Nous savons tous que l'implantation de n'importe quelle activité est forcément bénéfique de par le cercle vertueux qu'elle génère : création d'emplois, qui permettent à des familles de vivre et de bâtir des projets que nous aurons plaisir à accompagner, qui font vivre des commerces, qui offrent une raison d'être aux industries, qui peuvent se développer, et ainsi de suite pour accélérer encore le développement de ce cycle.

Cependant, deux points majeurs entachent ce fonctionnement idyllique.

Le premier est que malgré la taille imposante du marché actuel, où chacun peut espérer trouver sa place sans s'attirer les foudres d'une concurrence acharnée, l'inertie de grands mouvements économiques continentaux peut créer des déséquilibres qu'il serait, quand bien même un P-DG isolé y parviendrait, aussi long de contrer, dans un premier temps, que de surpasser, dans le second temps.

Le second est qu'il sous-entend que chaque entreprise vit dans sa bulle, dans son secteur d'activité, avec ses clients, ses fournisseurs, la soustraction comptable de ce qui rentre et ce qui sort, et que sans cohérence globale et sans but concret autre que la santé de son entreprise, le véritable apport de cette société pour et dans La Société est dérisoire.

Afin de répondre de la façon la plus satisfaisante à ces deux problématiques, nous avons élaboré un plan permettant l'implantation progressive de la filière agro-alimentaire en Asie de manière éthique, économiquement viable, et citoyenne.

Pourquoi ce secteur en particulier, qui plus est en Asie ?

Simplement parce que son concept même est la concrétisation de ces idéaux. La génération de centaine d'emplois, de dizaines d'activités différentes toutes liées, malgré la limitation de leur activité à un seul champ d'action, par un but commun : nourrir le monde, aussi bien elles-mêmes que les autres, et au final réintroduire directement et sans intermédiaire aucun le fruit de leur travail dans le cycle économique global pour le bien de tous.
De plus, de par la complexité de cette filière spécifique, et la logique nécessité de multiplier les PDG impliqués, la finalité est d'aider des PDG désireux de s'investir mais manquant parfois d'expérience, en leur garantissant une évolution et un épanouissement qu'il ne rencontrerait pas en menant leur barque seuls sur l'océan, l'ampleur du défi les décourageant d'autant plus vite.

Quant au choix de l'Asie, il est le résultat d'un constat simple : pour détacher l'Asie de son image d'Epinal de qualité médiocre ne justifiant pas un tel coût, montrer que ce continent regorge de ressources inestimables, et empêcher que le fossé avec l'Europe qui fourbit ses armes dans ces domaines ne se creuse davantage.

L'Asie, et plus particulièrement la Chine, présente tous les atouts pour concrétiser ce projet, dont je vais à présent décrire les principes directeurs qui furent respectés tout au long de sa maturation.

Les freins majeurs à l'établissement d'une telle activité peuvent se résumer en trois points intimement liés :
- relier les champs aux villes, et passer des ressources naturelles aux repas s'avère long et complexe. De nombreuses activités sont nécessaires et ne peuvent être montées simultanément.
- les imbrications en terme de besoins sont nombreuses, et presque aucune activité impliquée n'est logée à la même enseigne qu'une autre.
- l'utilisateur final n'est pas forcément "éduqué" (en tout cas vaut-il mieux partir de ce principe pour relever le challenge), et le meilleur moyen de lui vendre nos repas est qu'il soit moins cher et meilleur que celui que proposent les grandes enseignes publiques et étatiques.

En réponse à ça, la plus grande rigueur s'imposait. Nous avons donc recréé informatiquement toute la filière et chiffré pour chaque activité directement impliquée dans le secteur agroalimentaire, en fonction du volume final sortant de repas :
- les besoins pour chaque composant ;
- leur péremption possible et les contraintes géographiques subséquentes ;
- la superficie d'usine optimale à employer (et donc le nombre total de bâtiments requis) ;
- le niveau de charge de chaque activité ;
- les contraintes d'investissement maximales à respecter pour rester compétitif en bout de ligne ;
- la marge à pratiquer à chaque étape en fonction des prix des matières premières et moyens de production ;
- l'investissement initial nécessaire aux X premiers jours de production ;
- le délai de retour sur investissement ;
- l'impact du prix de toutes les matières premières "extérieures" (extérieures à la filière agroalimentaire : électricité, fuel, etc...), qui seront cruciales pour le prix final ;
- etc...

et tout ceci dans le but de :
- garantir une maîtrise permanente et totale du coût de production et garantir le respect de la feuille de route du prix de revient final ;
- garantir à chaque société impliquée des débouchés et des recettes suffisantes vis à vis de l'investissement nécessaire et du niveau de charge de son activité à chaque étape du projet.

Bien entendu, Rome ne s'est pas faite en un jour. Nous avons donc procédé à de nombreuses simulations, en examinant les conséquences pour chaque activité impliquée directement et indirectement, et avons veillé à n'en léser aucune.

Nous en sommes arrivés à la conclusion que nous nous fixons comme premier objectif de servir 1000 repas par jour. Sachant que pour y arriver, cela nécessitera 435 employés répartis en une trentaine d'activités dans la seule filière agroalimentaire "pure", cela permettra donc de nourrir la filière ainsi que 565 autres employés asiatiques chaque jour.
C'est un premier pas combinant le réalisme financier aux impératifs de rentabilité, et qui nous mènera vers d'autres cieux par la suite que nous exposerons en temps et en heure.

Merci de votre attention.
Si le projet AgriA1000, tel qu'il va s'appeler dans sa première phase, vous intéresse, je vous invite à vous rendre dans un premier temps au stand "Postulations", où nos hôtesses, après vous avoir expliqué les formalités, vous guideront, selon votre choix, vers les guichets "Acteurs du projet", "Fournisseurs extérieurs", ou "Clients" où vous pourrez vous inscrire et participer pleinement au projet.